Année 1142 :

Ici brûlèrent des centaines de Talmuds car un élève contestataire de l’école talmudique de Paris fut mis en anathème, 10 ans plus tôt.

 Réfugié à La Rochelle, devenu jésuite, il n’eut de cesse d'accuser le Talmud de blasphème.

 Après sa lettre dénonciatrice au Pape, le « procès du Talmud » débuta à Paris, initié par «Saint» Louis IX.

 Ce procès décréta un autodafé de tous les Talmuds du royaume en place de Grève (actuelle place de l’Hôtel de ville) :

Un grand malheur pour ISRAËL.

(Étape C)

LA LÉGENDE DE LA SAINTE HOSTIE

(Étape B)

LA GRANDE TOUR SAINT-JACQUES

(Étape A)

LA TRAHISON DE NICOLAS DONIN

RÈGLE DU JEU :

- Parcourez les différentes étapes (de  A à O) dans l’ordre de votre choix, en swippant sur cette page.

- Une fois sur place, observez et répondez dans l’appli (2) aux questions des étapes A à O correspondantes (accessibles via les boutons latéraux).

- Votre parcours est achevé ? Retrouvez-nous au lieu de rendez-vous à l’heure indiquée par l’animateur.

- IMPORTANT : Votre équipe doit restée groupée pendant tout le parcours.

ÊTRE LE GARDIEN DE NOS FRÈRES

IDENTIFIER NOS ENNEMIS

LUTTER CONTRE LA DÉSINFORMATION

Au 51 de cette rue étroite, découvrez un bel immeuble aujourd’hui connu comme le plus ancien de Paris.

C’est une des bâtisses appartenant à un prétendu alchimiste à la réputation (usurpée) de généreux donateur.

Deux siècles après sa mort, il fut dénoncé comme profiteur des biens immobiliers des juifs expulsés par Charles VI en 1390.

Signe de faste et par soucis de se présenter comme un croyant, la façade de sa maison inclue de nombreux détails pieux.

(Étape D)

LA MAISON DE NICOLAS FLAMEL

IDENTIFIER NOS ENNEMIS

Notre histoire est rempli d’ affairistes et opportunistes profitant des nos malheurs

et profitant des patrimoines abandonnés lors des expulsions.

Leurs actes rappellent à chaque juif que la trahison peut se cacher chez des gens si convenables.

Une vente aux enchères de biens confisqués aux juifs pendant l’occupation, par Me Etienne Ader.

(Étape E)

DANS LES YEUX D’ANNELIES MARIE FRANCK

HONORER LES DÉFUNTS

Les yeux d'AnneLies se sont posés sur les branches majestueuses d'un arbre, lui apportant espoir et joie pendant ses 2 années de confinement forcé.  

Des fruits de cet arbre furent prélevés en 2007 pour être replantés dans ce square (ainsi qu'à Lyon).

Passant insouciant, ce que vous contemplez aujourd'hui avec curiosité, sachez qu’Anne Franck l'a désespérément aimé.

Témoin et victime du nazisme, il témoignera, parfois dans l’indifférence, de l’horreur par la poésie jusqu’à commettre l’irréparable !

Le jeune roi comprit vite que les juifs de son royaume étaient une réserve d’or : En leur imposant le métier de prêteur, il accroît leur détestation et prépare les conditions de leur expropriation : C’est la politique de l’éponge.

Dès leur expulsion de 1182, leurs biens et crédits devinrent propriété du petit royaume et constituèrent 17% de son budget.

Avec ces sommes, le visage de Paris changea alors que des milliers de familles juives, autrefois prospères mais aujourd’hui démunis, errèrent sur les routes de France, à la merci des détrousseurs.

(Étape F)

 LA MURAILLE DE PHILIPPE AUGUSTE

SE PRÉPARER AU DÉRACINEMENT

Mitoyenne d’un célèbre musée d’art et d’histoire juive, une galerie d’art est batie sur une partie de l’enceinte de Philippe-Auguste.

(Étape G)

 L’HOMME QUI PROTÉGEA DES ENFANTS JUIFS

HONORER LES JUSTES

Ce jardin, proche d’un ancien restaurant meurtri le 9 août 1982, porte le nom d’un sauveur d’enfants juifs pendant la Shoah.

Directeur d’une école du IVe dont les élèves furent décimés par les rafles policières, il cacha plusieurs élèves à ses domiciles et procura à des familles juives de faux papiers.

Car au moins 7 personnes lui doivent la vie, l’état d’ISRAËL le désigna comme « JUSTE PARMI LES NATIONS » en 1990 :

La médaille des Justes éditée par l’état d’ISRAËL «Quiconque sauve un vie sauve l’univers toute entière »

(Étape H)

UNE SYNAGOGUE QUI  A DU STYLE !

Année 1913 :

Typiquement parisien !

Hector Guimard, l’architecte « Art Nouveau » alors en vogue, bâtit en 1913 une synagogue de fière et (étrangement) monumentale allure dans un espace restreint !

A cet effet, de hautes fenêtres étroites et ondulantes ont pour rôle d’agrandir et d’élargir, par effet d’optique, une façade étriquée.

Plusieurs symboles juifs sont représentés sur la façade.

De 1888 à 1926  :

Cette synagogue fut le seul édifice cultuel réalisé par H.G.

Cible d’un attentat antisémite en 1941 (avec 6 autres synagogues), Son style complétait les codes de la modernité pour l’époque.

Elle s’inscrit dans une très riche contribution à Paris, Lille, Sèvres, Cabourg ou Montréal, marqué par l’héritage de Viollet-Le-Duc.

(Étape I)

LA RUE QUI EUT HONTE DE SES JUIFS

LUTTER CONTRE l’EFFACEMENT

Au sortir de l'affaire Dreyfus, l'évocation des juifs n'était pas bonne pour les affaires.

Pour mieux éloigner cette "menace" pour leur réputation, les commerçants de cette rue ne trouvèrent rien de mieux que de la rebaptiser avec le nom d'un ancien préfet de Paris effaçant ainsi la mémoire juive de cette voie.

(Étape J)

LE JUIF QUI DONNA SA VIE A LA FRANCE

S’INTÉGRER AUX PAYS D’ACCUEIL

C’est juste un homme lucide qui a pris le parti, face à la folie anti-judaïque de son temps, de défendre les juifs vulnérables.

Notre homme, alors prévôt de Paris et intendant des finances, fit construire la Bastille, les ponts St-Michel, au Change, la rue Montmartre et le Petit Chatelet.

Il protégea la communauté juive contre les expulsions et sauva des enfants juifs de la conversion.

Cette audace lui vaudra condamnation pour…sodomie et, plus grave encore, perfidie judaïque.

(Étape K)

 LE BÂTISSEUR DE LA BASTILLE

HONORER LES JUSTES

(Étape L)

LA MISSION DE TERESKA TORRES

TEMOIGNER, SANS CESSE

Voici une Madone faite en 1939, avec le regard aimant de son sculpteur juif de père, pour sa fille, Tereska.

Femme juive d’action et de témoignage, elle exposera au monde ces causes qui marquèrent l’histoire juive récente.

Aujourd’hui discrètement juchée à l’angle des rue Aubriot & Ste Croix de la Bretonnerie, elle prét ses traits pour représenter une mère : quelques mots de l’Evangile gravés sont destinés à cette représentation par son juif de fils, sur sa croix.

Vous avez retrouvé cette statuette, prouvez-le nous  ?

(Étape M)

LE MENSONGE TRAGIQUE DES BILLETTES

LUTTER CONTRE LA DÉSINFORMATION

Au n°24, la raison d’être de ce cloître, en apparence paisible, fut terrifiante : l’occupant de ce lieu,   un prêteur juif accusé de profaner une hostie, fut condamné (à mort ou à la pendaison ou à la conversion).

Cette légende criminelle aux lourdes conséquences empoisonnera l’imaginaire européen des siècles durant, de Paris à Blois et de Gaza à Netzarim, en passant par Auschwitz.

Un vitrail représente cette affaire dans une Eglise parisienne.

IDENTIFIER NOS ENNEMIS

(Étape N)

DU GUESCLIN

Bien que  Rachel,  sa nourrice, fut juive, l’homme développa pour le peuple de Moïse une aversion criminelle.

 Au XIVe siècle, plusieurs villes d'Espagne virent leur population juive massacrée par ce triste personnage…

Aujourd'hui, une plaque de marbre honore la mémoire de ce petit homme, réputé laid et belliqueux...

Vulnérables, riches (au moins dans l’imaginaire collectif) et proches des grandes villes, les communautés juives furent souvent la cible facile des despotes et de leurs hommes d’armes.

(Étape O)

UN CONSCIENCIEUX FONCTIONNAIRE  

IDENTIFIER NOS ENNEMIS

Entre le n0 X et le n° de la rue Vieille du temple, jouxtée d'une paire de branche de lauriers, une rue porte le nom d'un profiteur des malheurs des juifs.

Cet homme, Etienne de son prénom et prévôt de Paris, géra l'argent des juifs expulsés par Philippe Le bel . Il se retrouve de nos jours honoré d'une rue à sa mémoire !

Parcourez les zones du MARAIS dans l’ordre de votre choix.

Retrouvez nous en fin de jeu au lieu de rendez-vous initial.

Selon la légende, le Christ apparu à l’endroit même ou vous vous trouvez. Ce cloître fut bâti pour célébrer ce miracle.

Le plus grand poète allemand d’après-guerre est… juif !

S’INTÉGRER AU PAYS D’ACCUEIL